Carrez
Publié le 14 Juillet 2023
26 ans après son interdiction, l’amiante rôde toujours dans des milliers d’établissements scolaires en France. Dans les faux-plafonds, les conduits, les peintures ou les murs, les traces de ce polluant persistent malheureusement. Pour en savoir plus, les équipes de la série documentaire « Vert de rage » ont tenté de recueillir des informations sur toutes les écoles maternelles et primaires de France.
Les enquêteurs de la série documentaire ont contacté 50 000 écoles ainsi que les 35 000 mairies qui en ont la responsabilité. L’initiative n’a cependant obtenu l’aval que d’une minorité des écoles et mairies sondées. Ainsi, seules 15 804 écoles ont répondu aux questions des journalistes. Au nombre de celles-ci, on apprend que 5 505 (plus d’un tiers) présentent des traces d’amiante. À l’opposé, 4 771 écoles sont à l’abri de cet asbeste. Les autres écoles ont fourni des informations liées aux diagnostics réalisés, mais aucune sur leurs résultats.
Au regard de ces chiffres, on a des raisons de croire que le bilan réel de l’amiante dans les établissements est bien pire. Or, l’exposition aux fibres d’amiante est dangereuse. Des études ont d’ailleurs démontré qu'elle serait responsable de 70 000 à 100 000 décès entre 2009 et 2050.
Si les conséquences de cet asbeste sur la santé des écoliers sont encore peu connues, ce n’est pas le cas chez les personnels de l’enseignement. En effet, 20 à 60 personnels du secteur déclarent tous les ans un cancer dû à l’exposition à l’amiante. Malgré les mesures prises pour contrer le fléau, de nombreuses difficultés font toujours obstacle à la lutte. Le manque de transparence de certaines villes sur le sujet de l’amiante et le défaut de financement constituent les principaux défis à relever.
À l’instar de toutes les villes de l’Hexagone, l’état d’amiante à Saint-Gratien est requis lors de la cession d’un immeuble antérieur à juillet 1997. Ce contrôle technique est pris en charge par votre diagnostiqueur certifié SV CONSEIL.